Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vie, travail et dépression

3 octobre 2009

Psychothérapie....

Un mois, c'est écoulé depuis la consultation chez le généraliste et je décide enfin à voir un psychiatre mais j'hésite encore à prendre l'Exflexor 75mg prescrit.
Le premier rdv chez le psychiatre-psychothérapeute est encore l'occasion d'un raz de marée de larmes, mes défenses s'effondrent à nouveau. Je n'ai plus de contrôle de mes émotions de tristesse. Je ne ressens plus de joie.
Il me rassure sur le traitement à suivre, sur nos rendez-vous, sur mes impressions, le ressentis de cette maladie, car "c'est une maladie qui se soigne". Mais dans mon cas, le chemin pour en trouver la ou les causes, va être plus ou moins long. Comme pour le voyage, la destination n'est pas essentielle, c'est le chemin parcouru qui est important. Le voyage est dans le chemin.

 

Publicité
Publicité
3 octobre 2009

Hésitations.... doutes....

Devant ce constat d'être "devenu dépressif", beaucoup de questions se posent.
Dois-je en parler à mes proches, comment le leur dire, comment vont-ils prendre cette nouvelle ?
L'image de la dépression en France n'est pas rassurante, traitements médicamenteux parfois trop déstabilisants, non reconnaissance de la maladie "tu n'as qu'à te bouger, quand on veut, on peut....".
Dois-je en parler à mon employeur, mon chef d'équipe, mon chef de bureau..... ?
Après cette consultation de fin mai 2008, pour expliquer mon retard au travail et mon lamentable état ce matin là, je me décide à parler de ce début de maladie à mes supérieurs. On m'explique que je trouverais toujours la porte de leur bureau ouvert en cas de problème.

A ce moment il faut savoir que sentant un problème dans mon état depuis qq temps, j'avais demandé à être déchargé de mes dossiers en janvier 2008, soit 6 mois avant cette consultation, mais que la pression sur le niveau de travail et de rendement était resté le même.

 

3 octobre 2009

Des signaux que quelque chose ne tourne pas rond

Employé dans une entreprise du secteur privé, gestion, compta.... j'ai senti diminuer lentement mes capacités intellectuelles, ma concentration et mon niveau sportif. Au début, on met cela sur le coup de qq mois difficiles après la naissance des enfants, puis sur le stress au travail, sur un deuil...
Puis arrive le jour d'une, puis deux nuits blanches, sans fatigue, le grand blanc, le calme plat, sans rien, sans images, sans émotions, complètement déconnecté du réel et devant un abyss.

 Comprenant que ces deux nuits étaient anormales, je me suis dit que je devais consulter un médecin, en parler pour savoir ce qui m'arrivait. Donc un matin, dans la salle d'attente du médecin, comme un barrage qui se brise, comme un raz de marée, une vague de tristesse m'a submergé. Je me suis retrouvé à essayer de contenir des larmes qui me noyaient les yeux et le cerveau.
Dans la salle d'attente du médecin, il m'a fallu 5mn pour pouvoir arrêter ces sanglots et dire "excusez moi".
Par chance, ce médecin m'a dit "ce n'est pas grave, prenez votre temps."
Puis la discussion s'est engagé sur ce qui m'arrivait, les symptômes, les événements de ma vie.... puis au bout de 3/4h, nous avions convenu que j'étais en dépression nerveuse, que je devais entamer une psychothérapie et aussi prendre un médicament pour compenser la perte de sécrétion de sérotonine du à mes nuits de sommeil perturbé.

Publicité
Publicité
Vie, travail et dépression
Publicité
Publicité